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Carte interactive de la navigation
Continent: La Grande Motte, Port
Frioul, île Porquerolles, Port
Fréjus.
La transmed
Corse: Sagone.
Sardaigne: Porto Conte, Alghero, Oristano, Carloforte, Teulada.
Tunisie: Yasmine-Hammamet
Fin de la transmed
La croisière
2004 :
Tunisie: Monastir, îles
Hériat.
île Pantelleria (Italie)
Sicile sud: Sciacca, Porto
Empédocle, Licata.
Malte: La valette M'Sida marina, St
Paul Bay, Blue Lagon, M'garr.
Sicile est: Porto palo, Syracuse, Taormina, Détroit
de Messine.
Italie: Tropéa, Cetraro, Acciaroli, Amalfi, Formia, Anzio, Sta Marinella.
Elbe: Porto Azzuro.
Corse: Bastia.
Sud de France: Villefranche, Baie
de St Tropez, Bandol, La
Grande Motte.
Nous sommes partis de La Grande Motte, Jean-Paul
et Marie Claude, le 8 juin au matin en direction de Marseille pour
Frioul. Le vent était doux, faible, et la mer belle. Quoi de mieux pour
commencer une croisière ? Nous avions disposé les lignes de traîne. Après
l'embouchure du Rhône nous avions arrêté le moteur, la voile
nous poussait tout doucement vers Marseille. A un moment la ligne "
vrrrrrrrrrrrrrrrrr... " se mit à chanter, nous venions d'attraper
un maquereau et ce sera notre seule pêche à la traîne de toute la croisière.
Nous n'avons eu aucune autre prise en dehors des sacs plastiques et autres
déchets. (Photos) (Où
se trouve La Grande Motte ?)
^^Retour^^
Frioul Où
?
8 juin 20 heures, Frioul est un petit port situé entre deux îles, Ratonneau
et Pomègues, au large de Marseille. Nous avons obtenu l'autorisation
de nous amarrer au quai afin de déguster les fruits de mer et les loups
du cru à un des restaurants qui bordent les quais. De retour, fatigués,
nous avions décidé de nous reposer avant de reprendre la
mer. Finalement nous avons profondément dormi jusqu'à
5 heures du matin. Lever 5h30 et départ à 6h10 pour profiter
du lever de soleil sur Notre Dame. Nous avons décidé de
prolonger le plaisir et avons mouillé l'ancre dans la crique piscicole
pour prendre un petit déjeuner bien agréable grâce aux premiers
rayons. Je pêche encore deux petits poissons que Marie Claude identifie
comme des vives, mais je ne suis pas d'accord avec elle. MC dit : "C'est
bon d'avoir du temps tranquille". Bains de mer, "bulle" au soleil.
Déjeuner tôt avec les poissons péchés, le maquereau frais était
délicieux.
MC: Michel D. (Notre voisin de bateau à La Grande Motte) est parti
à 6h et sera au Planier vers 14h30. Nous on file après le repas
pour Porquerolles où notre ami doit nous rejoindre avec son Maramu nommé Anahita. Michel a 1h30 de retard sur nous, il va vite nous rattraper.
Les calanques sont belles, un peu écrasées en plein midi
solaire et la brume gomme les contrastes. Le vent est faible, il fait
très chaud à l'arrière du bateau, je me planque sur
les surfaces d'ombre très petites à cette heure. La calanque
après Cassis est superbe. Mes rêves commencent à se
modifier, je ne rêve plus de maison, Il faut que je reprenne ma
vie au fil de l'eau ... Peut être que je me suis un peu libérée
de tous ces poids à Montpellier et à La Grande Motte, je
suis plus cool pour ce voyage en bateau qui me pesait avant le départ.
Il y a la croisière voulue par moi pour aller en Tunisie et connaître
des navigateurs, et avec la sécurité de Michel à
nos côtés. Il y aura l'Italie, Malte et la Sicile avec la
grande envie de découvrir des terres nouvelles, la venue d'amis,
Claude L. , la rencontre peut être d'autres amis de bateau, peut
être Léa et Gilles,
et Laurent avec nous pour la
transmed. Il y a aussi tout l'aménagement, l'enrouleur: génial,
la nouvelle VHF, le gros réservoir souple à gasoil. En tout
cas le voyage commence bien. (photos)
^^Retour^^
Porquerolle. Où ?
9 juin. On mouille l'ancre devant la plage à l'est du port sur
fond de sable et herbe, Anahita vient mouiller à bâbord, face à
la brise, on rapproche les bateaux avec des cordages et on passe la soirée
à couple ; Punch tassé, vin de Sigean et couscous ; Un régal !
Le lendemain nous sommes restés au mouillage. Nous avons fait nos courses
au village car nous n'avions pas eu le temps d'avitailler avant de quitter
La Grande Motte. Evidemment les prix des fruits et légumes sont assez
élevés, mais il y en a ! Soirée Picpoul, gésiers et foies
de volaille, invités par Michel sur notre bateau ; Délicieuse soirée ;
Le vendredi 11 juin, un bon petit vent de force 5 de sud ouest nous pousse
jusqu'à port Fréjus où nous devons rejoindre les participants à la "Transméditerranée
des passionnés". Cardabela était inscrit avec Anahita et vingt cinq
autres voiliers.
^^Retour^^
Port
Fréjus. Où ?
11 juin. Nous sommes accueillis à Fréjus par les participants qui sont
déjà arrivés, Carlo Danièle Jean-Marc nous aident à prendre la
pendille. Cà commence tout de suite par un pot de l'amitié avec le punch
renommé d'Annie et un petit discours de bienvenue. Le port est sympathique
tout comme son personnel. Le soir on visite la ville, elle est piétonne
au bout du port, l'ambiance nous incite à dîner au restaurant (surtout
quand on n'a pas de provisions !).
Le lendemain 12 juin les équipiers arrivent, les familles aussi, il y
a beaucoup de monde autour et sur les bateaux. Les pavillons de la " Transmed
" et des grands pavois sont installés sur la plupart des bateaux,
ils flottent au vent et donnent un air de fête. Notre famille arrive aussi;
Gilles, Léa, Nathalie et Emilie nous tiennent compagnie avant le départ
et Laurent sera notre équipier jusqu'à Hammamet.
^^Retour^^
La Transmed.
13 juin (Photos),
jour du départ vers le golfe de Sagone en Corse, au soir: BMS ! Vent plutôt
portant de force 7 avec possibilité de vent violent sous les orages. On
décide de partir quand même à 20h15 avec 17 autre voiliers. C'était
vrai ! On a eu de fortes vagues, on a traversé un orage avec force 9 rafales
à 10 à l'anémomètre à l'entrée et à la sortie de
l'œil du cyclone d'orage très visible au radar. On a eu la grêle, et on
a fait un tour complet du compas pour ne pas changer d'amure, revenant
pendant un moment vers Fréjus afin de sortir du cyclone avant de reprendre
la route vers Sagone. Nous avons utilisé la barre intérieure,
bien à l'abri des projections d'eau de mer de la pluie et du vent.
Pour changer de barreur c'était un peu acrobatique, nous étions projetés
d'un bord sur l'autre et pour abandonner ou prendre la barre il fallait
pendant un moment trouver un autre appui, ceci a eu pour résultat qu'au
moment de passer la barre à Laurent j'ai été projeté sur la clé
du moteur, le moteur s'est arrêté, la clé s'est tordue et on n'arrivait
plus à mettre le moteur en marche ! Moment délicat : redresser la clé
sans la casser, remettre le moteur en marche pour faciliter le passage
" dans " les vagues. Ouf ! Je dis " dans " les vagues parce que Laurent,
en prenant son quart se demandait où était passé l'avant du bateau, l'étrave
était parfois submergée par des paquets d'eau de mer. Passé la
latitude du cap Corse les choses se sont arrangées avec la remise en route
du pilote automatique. La mer s'est calmée dés que l'on s'est rapproché
des côtes de Corse. (Photos)
^^Retour^^
Sagone. Où ?
14 juin, mouillage devant la plage, fond de sable. Au cours de la chaleureuse
réception offerte par le Maire de Cargèse et la participation des champagnes
" Abelé " les bateaux ont été bénis par Monseigneur Marchiano archimandrite
de Cargèse qui officie aux églises catholique et orthodoxe
du village. Beaucoup de cadeaux ont été distribués, et Marie Claude s'est
vue offrir une bouteille de champagne ainsi que Danielle pour leur première
participation féminine à cette traversée avec la Transmed ! Il y a eu
de la casse sur d'autres bateaux, mais rien de grave. De notre côté nous
avons retrouvé quelques couverts dans le compartiment moteur et d'autres
qui avaient traversé la cabine de pilotage pendant le roulis de la nuit.
Le 15 juin (photos),
repos le matin ; On retrouve nos amis Peretti, Corses et Saint Martinois,
donc doublement voisins et amis. Nous sommes invités à leur maison et
en fin de repas nous avons le plaisir de déguster un de ces " brocciu
", tout frais livré par leur ami berger, Dominique, qui nous a laissé
un souvenir que je je crois inoubliable. Nous hâtons le retour vers Cardabela
pour 15 heures. Le départ était prévu pour Porto Conté à 14 heures.
^^Retour^^
Porto
Conte. Où ?
Mercredi 16 juin (photos).
Porto Conté Sud-Est est un mouillage sympathique, fond d'herbes. A l'arrivée
deux bateaux de la Transmed ont pêché des thons blanc qu'ils partagent
avec les bateaux qui sont autour d'eux. Le vent a forci dans l'après-midi
et nous avions eu la mauvaise idée de remonter notre ancre pour
prendre un corps mort, Michel d'Anahita est venu s'amarrer à couple
et nous avons traîné le corps mort sur plusieurs mètres.
Nous avons alors décidé de chercher un fond de sable plus
au nord pour remouiller notre ancre afin de diminuer le risque de décrochage
pendant la nuit. Nous en profitons pour nous dégourdir les jambes
et visiter le club de vacances au fond de la baie.
Le lendemain jeudi 17 juin (photos) nous quittons les lieux pour un mouillage dans la baie d'Alghero devant
la plage et le port. Marie Claude se baigne, l'eau est à 19 °C
et on pique nique dans le cockpit. Décidés à se
balader
au village, on va au port ; 50 euros, Michel avait payé 30 euros
la veille, mais on est tous arrivés en même temps sans négocier,
c'était l'aubaine, le port n'est pas municipal ...
Description de MC: Le port est au pied de la cité fortifiée
à la "mauresque" - Belle église fortifiée
... C'est un mélange de maure et d'italien, on se croirait déjà
au Maghreb avec les palmiers séchés et la chaleur. La vie
est belle et la ville aussi. Pas de bonnes nouvelles de mes affaires (en
fait, la signature de la vente de mon studio à la GM a eu lieu
le lendemain de notre départ et j'ai passé quantité
d'heures en fax et Tél....), du coup je suis de mauvaise humeur
malgré la pastachuta (Pâtes à la Carbonara fameuse)
de Laurent et le vin d'Alghero, dommage.
Vendredi 18 juin (photos),
on quitte vers 10h le port d'Alghero après les courses et le rangement.
Direction Oristano. Mer annoncée mauvaise et vent force 7. En fait
tout se calme, le voyage fut très tranquillou avec sieste.
^^Retour^^
Oristano. Où ?
MC: Mouillage très joli, au pied des ruines, vestiges colonnes.
La mer est très tranquille. Je peins, çà fait du
bien ! Repas super sympa avec le thon blanc frais donné par ? ,
riz, sauce tomate et gâteau au citron. C'est bien reposant.
Samedi 19 (photos),
départ d'Oristano vers 8 heures vers Carloforte. Navigation somme
toute tranquille. JP et Laurent font tout. Il manque un bon vent pour
naviguer, il y en a un peu, mais dans le pif. Arrivée à
Carloforte vers 17 heures.
^^Retour^^
Carloforte. Où ? Une
des marinas
Nous amarrons Cardabela à un ponton municipal. Autrefois c'était
le coin réservé aux militaires. Tout le port est en cours
de transformation et dans peu de temps on ne pourra plus mouiller dans
le port comme nous l'avions fait il y a deux ans. Les clubs montent des
pontons flottants dans le sud du port et la municipalité au nord
!
MC: A l'arrivée JP et Laurent pompent le gasoil qui a suinté
du réservoir souple (un vieux réservoir VETUS devenu poreux).
JP achète 4 jerrycans de 15 litres et fait le plein du tank avec
Laurent pour avoir de quoi traverser et aller jusqu'à port Yasmine
... Ils sont crevés. Pot sympa, toujours un peu plus de convivialité.
On est à côté des Suisses Danièle Carlo Jean-Marc
et leur catamaran. Cardabela d'abord amarré étrave à
quai est retourné dés que le vent a faibli. Finalement quand
tout est entré dans l'ordre on va se balader avec Michel et on
dîne dans un restau sarde typique, menu cantine à 13 euros
bien correct. Je ressens toujours la même émotion dans Carloforte,
ce mélange de douceur à l'italienne et de coutumes sardes,
les gens sont très gentils.
Dimanche 20 juin (photos),
vent de NW force 5. Petit déjeuner au soleil. La vie est belle
! après tout ... On fait tous les préparatifs nécessaires
: JP et Laurent complètent les réserves de gasoil dans les
jerrycans et vidangent le moteur. Moi, ballade, courses dans la ville,
très belle en ce dimanche matin. Là, le mot liberté
a un sens ! Des italiennes et des italiens toujours très "classes",
maintien magnifique, costumes et couleurs hors de nos normes. Les vêtements
sont simples et tombent toujours bien. Je me régale. Et les couleurs
douces des maisons, leur élégance tranquille. Je prends
le temps de flâner. Les gens sont serviables et pas avares de renseignements,
ils accompagnent pour indiquer le chemin. Pour le bain ce n'est pas encore
cela ... pas le temps d'aller à la plage ici.
On décolle du quai à midi pour une sorte de régate
où l'on est toujours bon derniers, cela nous permet de naviguer
à la voile, certes sous toilés, mais peu importe on participe,
et on ne peut que s'améliorer ! L'enrouleur donne toute satisfaction.
Le vent arrière entrant force 3 et 5 nous pousse au sud, le pilote
est débrayé, c'est le pied ... même si je ne barre
pas longtemps et même si je vais parfois de travers ... Une petite
goutte d'émotion près de l'île du Toro, on n'arrive
pas à faire passer la grand voile sur l'autre bord, l'écoute
est coincée derrière la bouée de sauvetage. Mi culpa
?? j'ai voulu qu'on déplace la bouée car elle empêchait
de s'adosser à tribord. On finit par avoir un peu de vent à
l'arrivée. Les bateaux de la transmed vont au port de Teulada qui
est en cours d'aménagement (9 euros) mais nous préférons
mouiller en bas de la tour rouge. C'est très joli bien que j'aurais
préféré aller avec les autres pour être solidaire
et souper comme prévu avec Michel. Finalement on passe une très
agréable soirée avec un bon repas. Moi, ne pouvant pas me
restabiliser, je dors mal; chaud, mal au dos, insomnie, mais finalement
est-ce grave ? Le chef a toujours raison ...
^^Retour^^
Teulada. Où ?
Lundi 21 juin (photos).
Lever à 5 heures afin de prendre la météo à
5 jours mais la réception est mauvaise ... pour lever l'ancre à
7 heures. Cà barde en Balagne force 9 !
MC: On part, Michel nous a devancés, mer belle, pas de vent.
Ciao la Sardaigne, à la prochaine. Finalement Jean-Marc (Rutin)
a payé pour tout le monde - c'est chic - J'ai bien mal au dos mais
j'espère que çà va passer.
Nav super cool, mer belle tranquille, on se met à l'abri du soleil
à tour de rôle. Pas vu d'animaux, tortues et dauphins sont
signalés à la VHF - Pas vus - Pas pris de poisson non plus.
On est au moteur.
La journée belle se termine comme cela, tranquille, Le soir repas
dans le cockpit. Puis JP et Laurent se relaient la nuit.
Mardi 22 juin (photos) je me réveille vers 6 heures ... Laurent est à son poste.
Cette nuit :Trafic dense, filets, brume. Maintenant :Brouillard dense,
on navigue au radar et pilote automatique. Je relaie Laurent, le soleil
se lève doucement derrière la brume. Conversation pour déterminer
la position d'un pêcheur. Deux bateaux nous dépassent à
0,3 MN - Fantomatique à la voile, j'adore ces matins où
je suis seule à la barre- La journée se passe cool, à
l'abri du taud heureusement et on arrive à port Yasmine en fin
d'après midi.
^^Retour^^
Yasmine Hammamet. Où ? La
marina ... Sites
web-marine de la région SW
Le port est quasiment vide tout est neuf, mais c'est aussi un des ports
des plus chers. Dés que l'on arrive on nous donne un tas de papiers
à remplir, il faut aussi donner un inventaire du matériel
à bord surtout tout ce qui est électronique et portable
(VHF, émetteur-récepteur UHF, microordinateur de bord etc
...) Il vaut mieux avoir les factures à bord bien que l'on n'aie
pas été ennuyés avec cela au départ.
MC: Pendant que nous remplissons les papiers Michel fait un tour le
long des nombreux restaurants et remarque qu'aucun des restaurants ne
propose de couscous. Il nous invite au "Pirate", une barge transformée
en restaurant ayant vaguement l'allure d'une coque de frégate.
Le dentri frais fut très bon mais la prestation un peu légère.
Mercredi 23 juin (photos).
Dernier jour où Laurent est là. Plage le matin : sable roux
et mer transparente ! Laurent me rejoint. Les sanitaires à la capitainerie
sont parfaites. On fait les courses au petit super marché "Bravo".
Port Yasmine ressemblerait plutôt au port de La Grande Motte au
début de sa construction il y a trente ans et en beaucoup plus
grand. On y a une impression d'espace et de tranquillité, de grands
espaces sont en cours d'aménagement. Les immeubles sont encore
en cours de construction (et chers). Et les touristes ne sont pas encore
là. Les journées sont chaudes et les nuits fraîches.
On passe une partie de l'après midi sur le voilier "St'Pa'La"
avec les copains du "Yemanja", apéro, bouffe, super sympa.
Puis on va à Hammamet village avec Michel, Lolo (Laurent) et Yannick
du St'Pa'La. Le chauffeur de taxi propose à Michel de lui échanger
son bateau contre 1000 chameaux, une gazelle (une jeune femme) et un terrain.
Visite du souk de la vieille ville, marchandage traditionnel pour acheter
costume et babouches à Emilie (Fille de Laurent), et moi, deux
petites chaussures et casquette. Laurent se prend un peu la tête
avec le marchand du souk.
^^Retour^^
Fin de la transmed.
Une soirée grandiose a été organisée près
de la capitainerie avec remise de prix de toutes sortes, le meilleur de
ceci, le meilleur de cela, le plus âgé des participants (autour
de 80 ans) a rédigé et lu un poème reprenant tous
les noms des bateaux de cette transmed, d'autres aussi ont montré
leurs grands talents (Prestidigitations, etc ...). Danseuses, entrées
à volonté, couscous royal, desserts à gogo.
^^Retour^^
Tunisie (suite).
MC: Jeudi 24 juin (photos).
5h départ de Laurent par avion (6 heures de Paris). On traîne,
dépose le linge à laver à la capitainerie, courses
au "Bravo", baignade avec Michel (quelques méduses),
glaces, soirée tranquille et dîner avec Michel au bateau.
Vendredi 25 juin (photos).
Michel voulait aller à Monastir et JP voulait aller vers l'île
de Pantelleria, finalement je gagne un petit tour en Tunisie. Merci Michel
!
C'est un peu long pour récupérer le linge, on démarre
vers 10 heures (heure française), au moteur, pas de vent, mer belle.
On a fait quelques rencontres bien sympathiques au cours de cette transmed,
surtout les Suisses sur Amarcord et Philippe sur Yemanja. Et puis encore Ste'Pa'La avec Yannick, son père et son copain. OuTaEté avec ?.... sur le cata qui est à Port Camargue et de plus il nous
a fait des tours de magie à la soirée. Encore Claire qui
a fêté ses 32 ans le 21 juin sur Amadeus et bien d'autres
encore. Ce sont des gens dont beaucoup ne sont plus très jeunes
(A part Claire, Yannick, Philippe ...) insérés professionnellement,
mais bien cool et amoureux de la voile, souvent aussi de la pêche,
des gens bien avec de bonnes valeurs apparemment et pas snobs ni chichiteux.
On essaiera de voir OuTaEté à Port Camargue, La-croix-du-sud (La Gde Motte), Amarcord, en Suisse ou dans le midi et Yemanja.
Au début, à notre arrivée à port Yasmine on
a été plutôt emballés par la gentillesse de
tous, la douceur et la tranquillité, l'espace et le calme. On a
même visité un appart. (2pièces 65m²) et on a
été déçus, mauvaise construction et sans originalité
ni espace. J'ai eu l'impression d'entrer dans une boîte. Et dans
dix ans ce sera comme La Grande Motte, en plus grand ! Donc çà
ne vaut pas le coup ....
^^Retour^^
Monastir. Où ? La
marina
MC: On arrive à Monastir un peu plus encombré et moins
moderne que Yasmine-Hammamet. Le quai est sympa, Michel n'est pas loin,
il y a aussi Cargalo. On va fêter la vente de mon studio à
la Casbah fortifiée au restaurant "Ali Baba" (Mechouïa,
brick, jus d'oranges, Couscous berbère, vin rosé {spécialement
acheté pour nous chez un commerçant du coin, et caché
vu la promiscuité de la mosquée}, melon et pastèque)
çà me plaît bien.
Monastir est apparemment une très belle ville, on se sent pour
la première fois un peu à l'étranger.
Samedi 26 juin. On met les tauds ... Il fait bon dessous. Discussion avec
Michel pour prévoir la suite ... Je prend un excellent bain en
compagnie de Michel, puis on mange au bateau. Il fait environ 40 degrés,
mais avec le taud et la brise c'est supportable. JP continue à
dire qu'il n'aime pas les ports, pourtant c'est bien commode pour visiter
les .......... , laver, etc. ... etc., sans compter les plages. On traîne
jusqu'à 18 heures puis on va à la capitainerie régler
le port (en euros)... l'agent se mariera dans trois jours ... puis on
va à la ville. Marchandage pour des nu-pieds puis au "Prisu."
pour faire des courses. Soirée peinarde, on dîne au bateau.
Le vendeur tunisien qui vendait des chaussures faisait un marchandage
à l'envers au départ pour attirer la clientèle ...
Dimanche 27 juin. On se lève tôt comme d'hab. et on va avec
Michel à la douane pour les formalités de départ
puis au café.
^^Retour^^
Suite du
voyage
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