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Impressions de JPL
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MES NOTES DE VOYAGE
Ce ne sont que des notes de voyage, ne vous attendez pas à une oeuvre littéraire .. (JPL)

Mes impressions personnelles sur la situation en Colombie, suite à notre voyage et aux diverses discussions avec les gens du pays:

Les gens d'aujourd"hui
Les gens au temps des colons
--- Les communautés indigènes
--- Les routes des "conquistadores"
--- L'organisation sociale
La vie, les prix, la restauration
Le carburant
La sécurité

 


LES GENS D'AUJOURD'HUI
Les gens ont toujours été très accueillants et généreux. Dans les rues des grandes villes les plus pauvres sans travail vous proposent des marchandises, fruits, boissons. Nous avons évité d'acheter les aliments qui peuvent provoquer des maladies (Jus de fruits, glaçons, etc. comme recommandé sur nos notice de conseils aux voyageurs). On voit bien que les gens sont pour 80% en survie et vivent au jour le jour, sans perspective. En Colombie pas de RMI, pas d'aide; mieux vaut ne pas être blessé ou malade. 1% de la population détient 25% des terres d'après ce que j'ai entendu, et 5% détient la moitié de la richesse du pays. Il doit y avoir 15% de classe moyenne (gagnant entre 3000000 et 9000000 pesos par mois, soit entre 1000 et 3000 euros/mois), mais je n'ai pas d'information officielle. Un ouvrier agricole gagne 10000 à 15000 pesos par jour (3,5 à 5 euros/jour).
Les colombiens sont spontanés, leurs conceptions sont différentes de celles des européens et on peut arriver à des résultats très étonnants lors d'une commande ou au cours d'une discussion. Le colombien vit au jour le jour et la plupart du temps ne s'interroge pas sur les conséquences ultérieures de ses actes. Voici une histoire de croyance ou de superstition que je connais mal et qui m'a été racontée à San Agustin: Un colombien gardant la propriété d'un propriétaire terrien qui prenait l'avion a fait brûler un cierge afin que l'avion s'écrase; ceci dans l'espoir d'hériter des terres. G. G. Marquez sublime cet état magique dans ses récits.

 

LES GENS AU TEMPS DES COLONS
Les communautés indigènes
Les routes des conquistadores
L'organisation sociale

 

LA VIE, LES PRIX, LA RESTAURATION
La vie est peu chère pour nous. L'hôtel n'a jamais coûté plus de 160000 pesos pour nous quatre, soit à peine plus de 50 euros par nuit. Au restaurant touristique un plat peut coûter 15000 à 25000 pesos, soit 5 à 8 euros. Au restaurant commun on peut souvent trouver des plats entre 3000 et 9000 pesos, soit 1 à 3 euros. (A Cartagène nous avons déjeuné le midi pour 5000 pesos pour un menu très bon et copieux, et 2400 pesos pour le 'cabra' boissons et café à Barichara; même pas 1 euro !). Au petit déjeuner il y a la soupe traditionnelle composée de manioc 'yuca', pommes de terre, maïs etc. accompagnée d'arepas' ou de 'patacones', jus de fruit, parfois fromage local, café ou chocolat; c'est très copieux, mais les colombiens se lèvent avant 6 heures et il faut tenir ... Dans la journée il y a un ou deux repas, généralement composé d'un seul plat.

 

LE CARBURANT
Le carburant à Bogota est de 5200 pesos le gallon (2,4 litres) soit 1,75 euros contre 2,4 euros en Europe. A San Agustin le gallon est à 6000 pesos (2 euros); on se rapproche du prix européen.

 

LA SÉCURITÉ
De nombreux militaires gardent les routes et les croisements menant à la montagne. Les militaires ou la police arrêtent au hasard ou par suspicion des voitures susceptibles de transporter des armes; en cas de fuite un fusiller disposé plus loin tirera sans sommation. Il y a eu des "accidents" avec des conducteurs qui ont pris peur (des guérilleros peuvent se travestir en policiers) ou n'ont pas remarqué le signe d'arrêt. Maintenant il y a des panneaux signalant aux automobilistes la présence des militaire ou des policiers. Sur 2600 km nous avons été arrêtés une fois pour vérification des papiers, et une deuxième fois par oubli d'avoir allumé les feux de croisement qui sont obligatoires sur les routes de jour comme de nuit; le P.V. est de l'ordre de 100000 pesos; le militaire a vu que JP tenait quelque chose dans la main; après avoir appelé JP à l'écart, le policier lui a demandé ce qu'il tenait là, le billet a fait l'effet escompté, le policier a dit qu'il aimait beaucoup les étrangers et qu'on en resterait là pour cette fois. Le salaire d'un militaire n'est pas très élevé et leur métier pas facile sous ce cagnard. JP a dit que finalement le policier avait bien mérité ces 10000 pesos, on n'a plus jamais oublié les feux !
Les maisons des beaux cartiers sont gardées, les moins beaux cartiers sont équipées de grosses et hautes grilles. Les nouveaux immeubles sont de plus en plus souvent regroupés derrière un mur d'enceinte et l'entrée est fermée gardée jour et nuit; il faut montrer patte blanche !
10 février:
Aux informations:
Les guérilleros du FARC reprennent leur activité, on prétend (LE MONDE) au moins 28 victimes entre les combattants (entre FARC et militaires).
EL TIEMPO: Les FARC ont conservé toute leur force et qu'il est à prévoir un renforcement de leur activité.
EL TIEMPO: Le Venezuela offre un sanctuaire aux combattant de la FARC.


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Dernière modification : 07 janvier 2006